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Faim Zéro: 5e Sommet mondial des régions sur la sécurité et la souveraineté alimentaires
2 octobre 2024, M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, message vidéo, Faim Zéro: 5e Sommet mondial des régions sur la sécurité et la souveraineté alimentaires
Language
French
Duration
5m22s
Edit Version
Full Mix
Video Type
Video Message
Date
08/06/2024 8:12 AM
File size
627.58 MB
Unique ID
UF17GG3
Production details and shotlist
Script
1. À la suite de la pandémie de covid-19, la faim a progressé dans le monde et s’est maintenue à des niveaux très élevés, quasiment inchangés, au cours des trois dernières années.
2. La dernière édition du rapport intitulé L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde indique que 733 millions de personnes étaient touchées par la faim en 2023.
3. Cela représente une personne sur 11 dans le monde.
4. La faim continue de progresser en Afrique, mais reste relativement stable en Asie, et n’a diminué qu’en Amérique latine.
5. Les efforts visant à garantir un accès régulier à des aliments nutritifs pour tous sont également au point mort.
6. Près de 29 pour cent de la population mondiale, c’est-à-dire 2,3 milliards de personnes, étaient en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave en 2023.
7. Ce sont aussi 2,8 milliards de personnes qui n’ont pas les moyens d’adopter une alimentation saine.
8. Si les progrès réalisés en ce qui concerne le retard de croissance, l’émaciation et l’allaitement maternel exclusif sont appréciables, ils ne suffiront pas à atteindre les objectifs fixés pour 2030.
9. Par ailleurs, la hausse du taux d’obésité constitue un défi majeur pour la santé et le bien-être de tous les groupes d’âge.
10. Les problèmes liés à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition dans le monde découlent principalement des conflits, des crises liées au climat et à l’économie et du coût élevé de l’alimentation saine, entre autres.
11. Les inégalités croissantes exacerbent ces effets néfastes.
12. Toutefois, il est possible d’atteindre l’objectif Faim zéro!
13. Plusieurs voies s’offrent à nous pour transformer les systèmes agroalimentaires et ainsi parvenir à l’objectif Faim zéro, suivant les facteurs propres à chaque pays.
14. Nous pouvons éliminer la faim, car nous disposons déjà des politiques, des investissements et des législations nécessaires à la mise en œuvre de ces voies de transformation,
15. Ainsi que des solutions novatrices, inclusives et équitables qui permettent de les financer.
16. Cependant, il est impossible d’envisager une approche unique au niveau national, étant donné que le niveau et la complexité de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition peuvent varier entre les zones rurales et les zones urbaines.
17. Ainsi, en Afrique, la faim continue de progresser en raison de problèmes ayant trait à la disponibilité, à l’accessibilité et surtout au caractère abordable des denrées alimentaires, notamment dans les ménages des zones périurbaines et des zones rurales, qui sont fortement tributaires de l’achat de nourriture.
18. Dans ce contexte, nous devons donc améliorer la productivité et la production globale, mais cela doit se faire de manière durable. Il est essentiel de produire plus avec moins.
19. Il faut tenir compte des contextes régionaux et locaux au sein des pays afin de trouver les solutions les plus efficaces, les plus équitables et les plus inclusives en vue d’atteindre l’objectif Faim Zéro.
20. Pour comprendre les changements qui se produisent dans les systèmes agroalimentaires, il convient de se placer dans une perspective rurale-urbaine, qui prend en compte les liens de plus en plus étroits entre zones urbaines, zones périurbaines et zones rurales.
21. À cet égard, les gouvernements régionaux et locaux sont appelés à jouer un rôle clé dans la formulation et la mise en œuvre de politiques porteuses.
22. Nous devons tirer parti de la connectivité croissante entre les zones rurales et périurbaines et les villes de différentes tailles en investissant dans les infrastructures, les biens publics et le renforcement des capacités et en prévoyant un financement adéquat.
23. Pour parvenir à l’objectif Faim zéro, nous devrons être capables de concilier les différents niveaux de gouvernance de manière efficiente, efficace et cohérente en nous appuyant sur un cadre stratégique approprié.
24. En 2019, au début de mon mandat, j’ai lancé l’initiative «Main dans la main» de la FAO, afin de proposer une approche intégrée et holistique visant à soutenir les investissements et les interventions dans des territoires cibles, où la pauvreté et la faim atteignent des sommets, mais où nous savons aussi que les systèmes agroalimentaires offrent un grand potentiel en matière de réduction durable de la pauvreté.
25. L’initiative s’appuie sur les gouvernements aussi bien nationaux que locaux,
26. Et part du constat que si les engagements nationaux et les investissements publics sont essentiels, les enjeux sont tels qu’ils nécessitent la participation du secteur public, du secteur privé et de la société civile.
27. Il nous faut des partenariats conjoints afin d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires et ainsi les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables,
28. Le tout en faveur des quatre améliorations: en matière de production, de nutrition, d’environnement et des conditions de vie, sans laisser personne de côté et en vue d’atteindre l’objectif Faim zéro.
29. Je vous remercie de votre attention.
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